Gilles Carle

Deuxième monument du cinéma québécois à s'éteindre cette année.

Tout comme un proche à qui on n'aurait pas eu le temps de dire tout ce qu'on voulait avant son décès.. La mort d'un artiste réveille le désir de mieux connaitre son œuvre.. une dernière chance avant que ses créations s'éteignent peu à peu dans les mémoires.. qu'elles deviennent archives..

Puisqu'on ne se cachera pas que tout ce qui ne fait plus la nouvelle sombre doucement dans l'oubli.. puni par notre désir d'instantanéité, notre constant besoin collectif de nouveauté.

Gardien de nos archives cinématographiques, l'Office National du Film nous offre six cadeaux adaptés aux besoins virtuels des nouvelles générations..

L'ONF, qui rend de plus en plus de films de sa collection accessibles en ligne et gratuitement, qui incite à la (re)découverte du cinéma, afin que l'on n'oublie jamais le passé. Un effort de démocratisation et d'accès à la culture remarquable. L'adaptation totalement réussie aux nouvelles technologies d'une institution qui à 70 ans!!! (Le site internet est un petit bijou, un de mes chouchous. Sobre, ludique, de son temps et simple à comprendre)



.. ahh. Quelle belle époque ça devait être. Le temps où on laissait les enfants faire des courses pas de casque avec leurs patins dans les pieds et où les chandails de laine remplaçaient le Gore-Tex.

Merci Gilles Carle, Merci l'ONF.